Le malaise au travail des chercheurs de l’Université (20 minutes, 15.1.2022)

Une enquête interne révèle le manque de reconnaissance et des conditions d’emploi difficiles pour le corps intermédiaire de l’Unige.

Les collaborateurs d’enseignement et de recherche de l’Université de Genève ne se sentent pas très bien à leur poste, selon une étude interne de l’alma mater, publiée vendredi. Elle dévoile le sentiment de précarité, l’instabilité financière, le manque de valorisation et d’encadrement, les tensions et les inégalités de traitement qui règnent au sein du corps intermédiaire (chercheurs, doctorants, chargés de cours, collaborateurs scientifiques). Points positifs, comme l’a relevé la RTS: la plupart des personnes interrogées se disent très motivées dans leur travail et considèrent que les conditions logistiques sont favorables.

L’Université de Genève a indiqué prendre au sérieux les problématiques soulevées par l’enquête, menée l’été dernier. Le rectorat entend notamment mieux prendre en charge les risques psycho-sociaux des employés pour garantir un meilleur cadre de travail. Un plan d’action a été mis en consultation jusqu’au 18 février auprès de différentes instances de l’alma mater genevoise.

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